Bonjour,
La tribu et moi sommes heureux de vous annoncer notre prochaine sortie, qui aura lieu le samedi 12 octobre 2024. Venez vivre une journée inoubliable avec la tribu Yak Indreni, composée de 7 majestueux yaks !
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La tribu et moi sommes heureux de vous annoncer notre prochaine sortie, qui aura lieu le samedi 12 octobre 2024. Venez vivre une journée inoubliable avec la tribu Yak Indreni, composée de 7 majestueux yaks !
Continuer la lectureLes deux initiatives populaires pour la protection des communes et des forêts mettent la pression sur les promoteurs éoliens. Pas moins de trois parcs éoliens ont été mis simultanément à l’enquête publique en Suisse alémanique, dont les plus hautes éoliennes du monde (265 m, près de Frauenfeld TG). Les conseillers d’Etat de cinq cantons annoncent un « nouvel esprit pionnier » et souhaitent retirer tout pouvoir à la population en matière d’énergie éolienne. Mais la population concernée s’oppose – surtout dans le canton de Zurich.
En l’espace de quelques jours, les parcs éoliens de Honegg avec deux éoliennes (Oberegg AI), de Lindenberg avec trois éoliennes (Beinwil AG) et de Thundorf (TG) avec trois éoliennes ont été mis à l’enquête publique. Ainsi, plusieurs projets de parcs éoliens sont désormais concrets en Suisse alémanique également. Les installations prévues seraient toutes situées sur des sites exposés en Argovie, au-dessus de la vallée du Rhin saint-galloise et au milieu de la Thurgovie. Les éoliennes de Thundorf seraient même les plus grandes installations onshore du monde (265 m de hauteur au total).
Les promoteurs éoliens semblent réagir aux initiatives populaires pour la protection des forêts et de la démocratie. Les dossiers de mise à l’enquête ont été finalisés à la hâte et présentent d’énormes lacunes. L’association nationale de protection des oiseaux Birdlife Suisse, notamment, a fortement critiqué les lacunes des études relatives à la protection des oiseaux et des chauves-souris dans le cas du parc éolien de Thundorf. Des oppositions sont donc attendues, surtout de la part des riverains concernés.
Lors d’une récente conférence de presse commune, les conseillers d’Etat de cinq cantons de Suisse orientale ont affirmé qu’ils souhaitaient développer massivement l’énergie éolienne sur leur territoire. Les représentants cantonaux ont vanté les avantages financiers pour les communes et les propriétaires fonciers concernés (« redevance éolienne ») et ont minimisé les graves conséquences de cette offensive éolienne. L’exposé de la présidente du gouvernement saint-gallois portait un titre prometteur : « Faire des habitants des parties prenantes », alors qu’elle veut priver sa propre population de tout pouvoir. Elle a présenté comme positif le fait que les habitants soient « parties prenantes », mais en réalité, les électeurs ne pourront plus voter sur les parcs éoliens à l’avenir.
Lors de plusieurs séances d’information, le directeur des travaux publics zurichois, Martin Neukom, a informé la population sur les projets de développement massif de l’énergie éolienne prévus par le gouvernement. Lors de ces manifestations, la population a réagi majoritairement de manière négative. Il faut s’attendre à une forte résistance dans le canton de Zurich, car le canton est déjà fortement urbanisé et les éoliennes industrielles devraient être construites dans les dernières zones naturelles et de loisirs.
Paysage libre Suisse récolte de toutes ses forces jusqu’en juillet 2025 les 100’000 signatures nécessaires pour chacune des initiatives sur la protection des forêts
https://366504.seu2.cleverreach.com/c/98736182/e51fdf9013db-sjqy56
et la protection des communes
https://366504.seu2.cleverreach.com/c/98736183/e51fdf9013db-sjqy56
Avec ces initiatives, la population devrait continuer à pouvoir voter sur les parcs éoliens dans leur environnement – et les parcs éoliens en forêt ou en lisière de forêt seraient interdits en cas d’acceptation.
https://366504.seu2.cleverreach.com/c/98852368/e51fdf9013db-sjqy56
info@paysage-libre.ch
Après Élodie Gaille pour « Plantes soignantes », cette année nous avons la chance exceptionnelle d’accueillir le directeur du Jardin botanique de Neuchâtel, M. Blaise Mulhauser, pour son ouvrage :
Le continuum du vivant
Ouvrage d’une étonnante ouverture intellectuelle à un ensemble de points de vue (biologie, médecine, ethnologie, …) sur les plantes, « Plantes soignantes » se termine par une conclusion intitulée « Du pouvoir au partage ». On pourrait dire alors que « Le continuum du vivant » en ouvre la suite logique par une synthèse en biologie sur le « pouvoir du partage ».
Aux antipodes de la ségrégation par la sélection, cet ouvrage nous fait entrer dans la coopération. Car, au-delà de concurrentiels échanges commerciaux dont l’impact sur le vivant est de plus en plus problématique (cf. exposition « Cargo » au musée d’ethnographie et « Business plantes » au jardin botanique), c’est une autre manière de voir l’autre et nos relations avec lui, qu’il nous faut envisager. Or, Blaise Mulhauser nous montre que nous ne sommes pas seuls à chercher, et que sous bien des aspects, d’autres que nous, humains, ont déjà trouvé comment faire. D’autres que nous ? D’autres avec nous, d’autres en nous. Nous peut-être. Certains diront qu’il nous faut aujourd’hui réécouter notre cœur, Blaise Mulhauser nous dira qu’il faut peut-être pour cela, raisonner avec notre ventre. Et cet exceptionnel raisonnement le mène à revoir l’autre non plus comme un concurrent, mais dans sa fragilité d’être qui cherche à vivre, prêt à concéder pour cela, prêt à s’adapter pour faire communauté.
L’ouvrage de M. Mulhauser est une magnifique leçon de savoir vivre et c’est avec un immense plaisir que nous l’accueillerons chez les amis du Mont-Racine.
Cette année, les sentiers oubliés seront à l’honneur. Si les chemins balisés par Neuchâtel-Rando sont connus de tous, il n’en va pas de même pour les sentiers d’autrefois que seules les personnes initiées connaissent encore. Nous vous ferons découvrir deux sentiers menant à notre Loge des Pradières, le premier depuis la gare des Hauts-Geneveys et le second depuis la gare de La Sagne-Eglise.
Pour cela, nous vous donnons rendez-vous
Pourquoi marcher aujourd’hui ? « Le paysage est une traversée » Gilles A. Tiberghien. On traverse des sensations, les chevilles ploient dans la danse des pas, on traverse des évocations, « les touaregs ne sont pas les fils du désert, ils en sont les pères », on traverse des histoires, un Cervin brutal qui froisse le Jura qui se craquelle sous son étreinte, on traverse une nature entachée d’autoroutes, on foule une végétation aux pieds des chenilles.
Traverser c’est bouger. Parfois s’attarder, mais généralement ne pas faire paysage, mais le survoler, en effleurer le contexte. Comment alors bien le comprendre ? Il y a des traces de son existence que le parcours hasarde à notre rencontre comme quelques gouttes de pluie informent l’escargot de l’état de l’atmosphère.
À petit pas, nous traverserons donc des lieux qui traceront notre paysage du jour.
La promenade commence par la traversée de la vallée, continue par une rude mais courte montée dans la forêt, conduisant à une vielle borne et à la Charbonnière. Après la traversée du pâturage et d’une prairie maigre, un second petit trek nous amène sur la crête avec, pour les plus courageux, un passage direct en vue du sommet. Le long du chemin, Renée vous fera cueillir les herbes qui agrémenteront la soupe de midi.
Dès midi, apéro et pique-nique tiré du sac.
Comme de coutume, la soupe et le pain sont offerts et vous trouverez les boissons sur place.
Et tout au long de la journée, selon vos envies, vous aurez la possibilité de réaliser un kokedama (arrangement d’une petite plante dans une boule de mousse naturelle selon une technique japonaise).
Pour les personnes qui ne seront pas tentées par la montée à la Loge à pied, vous pouvez arriver dès 11 heures. Nous vous rappelons que la route d’accès a été privatisée par l’armée et qu’il faut impérativement stationner votre voiture dans le petit parking en contre-bas de la loge (marche de 15 minutes pour gagner celle-ci).
Si vous avez besoin d’être véhiculé.e, soit depuis le parking, soit depuis la gare des Geneveys-sur-Coffrane, annoncez-vous à Claude Roulet (079 619 70 90).
Nous nous réjouissons de vous revoir !
Comité des Amis du Mont-Racine
Le débat sur la sécurité de l’approvisionnement en électricité a fait
Fondation Franz Weber
sauter toutes les digues. Le Parlement a pris des décisions importantes,
dans la précipitation, sans se soucier des conséquences pour la nature.
La nouvelle Loi sur l’électricité (« acte modificateur unique ») viole
plusieurs dispositions constitutionnelles relatives à la protection
de la nature et du paysage, de la forêt, des eaux et concernant l’énergie.
Les amis du Mont-Racine, évidemment autant sensibles à la protection du paysage qu’à celle de la nature, appellent à voter NON à la nouvelle loi sur l’électricité. Pour de plus amples renseignements, vous pouvez consulter les liens ci-dessous :
Stop à la destruction de notre nature et de nos paysages (Fondation Franz Weber)
Site web du référendum : loielectricite-non
À la Loge des Pradières Dessus dès 11h.
La soupe sera offerte, boissons sur place.
Par Élodie Gaille, ethnobotaniste.
L’armée sera sur place ce dimanche, il faudra donc impérativement stationner sur le parking en contre-bas de la Loge.
En cas de besoin de transport, appeler le 079 619 70 90.
Nous nous réjouissons de vous revoir !
Le comité
La Loge des Pradières-Dessus est située sur le chemin des crêtes,
à 20 minutes à l’est du sommet du Mont-Racine.
Le bâtiment date du XIXe siècle, il est situé en plein pâturages.
Notre association y offre à ses membres un lieu accueillant 8 mois par année.
À la belle saison:
Terrasse dans le pâturage, avec vue sur le Mont-Racine et la France.
La loge est ouverte en fin de semaine, 8 mois par année.